Arrivé à Paris jeudi 14 avril 2022 pour un séjour de travail de quelques jours avant l'étape de Washington aux USA où il prendra part aux Assemblées de printemps du FMI et de la Banque Mondiale, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO a eu des entretiens avec Jean Baptiste LEMOYNE, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie et auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises.
Il s'est agi pour les deux Hommes d'Etat de faire le tour d'horizon de l'actualité internationale et de son impact sur les économies de la France et du Congo, de faire un bilan d'étape du processus de sortie des différentes crises économiques, financières et sanitaires qui ont frappé le Congo.
La récente conclusion de programme avec le FMI a fait aussi l'objet d’échanges ; la France ayant accompagné le Congo sur ce dossier, de bout en bout, en qualité de partenaire. Comme l'exige la tradition diplomatique, des présents ont été échangés entre les deux hommes d'Etat.
Cellule Presse et Médias Primature
L'ambassadeur de France au Congo, François Barateau, a annoncé, le 11 avril au sortir d’une audience avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, l’arrivée d’une délégation du Trésor français à Brazzaville le 24 avril prochain, dans le cadre de la mise en œuvre de l’appui budgétaire.
Le diplomate français en poste à Brazzaville a réitéré le soutien de la France envers le Congo à travers les engagements pris concernant les réformes structurelles entamées. « La France est toujours aux côtés du Congo, les engagements que nous avons pris depuis l’été dernier de soutenir les réformes actuelles sont maintenus. Nous avons, par exemple, une mission française du Trésor qui séjournera du 24 au 28 avril, pour définir avec le ministre des Finances le soutien budgétaire français à l’accord du Fonds monétaire international », a expliqué François Barateau à la presse.
Les échanges se sont également focalisés sur les points de coopération entre la France et le Congo, notamment les avancées et les actions dans le secteur halieutique. François Barateau a saisi cette occasion pour féliciter le Premier ministre quant aux accords signés entre la marine nationale française et le ministère congolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Ils ont également parlé du climat des affaires, du traitement de la dette ainsi que des répercussions de la guerre en Ukraine, l’inflation des prix des produits de base, mais aussi le mécanisme mis en place par le gouvernement pour lutter contre la hausse des prix des denrées alimentaires.
Le Congo participera aux assemblées du Printemps
Le chef du gouvernement a, en outre, échangé avec la représentante résidente de la Banque mondiale (BM) au Congo, Korotoumou Ouattara. Anatole Collinet Makosso a, en effet, confirmé la participation de la République du Congo aux assemblées du Printemps qui seront organisées du 18 au 24 avril prochain par la BM et le Fonds monétaire international (FMI), en présentiel à Washington.
« Le Premier ministre m’a invitée ici pour confirmer la participation de la délégation congolaise qu’il va conduire. Nous avons échangé avec lui sur ce qu’il y a au programme, les différentes rencontres qui ont été programmées pour lui lors de son passage à Washington. Je pense que ce sera une bonne occasion pour le Premier ministre de continuer des conversations qu’il a eues lors du passage du vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, du 27 au 30 mars dernier au Congo où nous avons commencé à parler de l’appui de notre institution en République du Congo », a-t-elle déclaré au sortir de l’audience.
Les deux personnalités ont, par ailleurs, passé en revue les différents projets du portefeuille, mais aussi le fait que le Congo venait de publier son Plan national de développement (PND) 2022-2026. « La BM vient aussi de faire une extension d’une année à son cadre de partenariat pays qui va donc aller jusqu’en 2025 pour qu’elle puisse accompagner le Congo dans les activités du PND, dont l’objectif principal est la diversification de l’économie », a ajouté Korotoumou Ouattara.
Parfait Wilfried Douniama
Le président de la République du Rwanda, Paul Kagamé a bouclé mercredi 13 avril à Oyo, une visite officielle de trois jours en République du Congo. Au cours de ce séjour qui a débuté lundi 11 avril à Brazzaville, le Président rwandais a conclu avec son homologue congolais, Dénis Sassou-Nguesso, une série d’accords à caractère minier, culturel, éducatif ou économique, mardi à Oyo dans le département de la Cuvette au nord de la République du Congo.
Il s’agit notamment de deux accords, trois protocoles, deux mémorandums d’entente et une convention de concession dans le domaine agricole, notamment avec la concession de terres arables pour la culture maraîchère.
Ainsi, au terme desdits accords, le Congo devra concéder au Rwanda, 12 000 hectares de terres exploitables dans au moins trois départements du Sud du pays. En revanche, la durée de la concession n’a pas été précisée.
Le Congo compte 10 à 12 millions de terres arables dont moins de 5% sont exploitées pour une agriculture vivrière.
La République du Congo et la République du Rwanda ont signé aussi la convention de concession de la zone industriel et commercial de Maloukou entre la République du Congo et ‘’Crystal Ventures Ltd’’ et le protocole d’accord entre la République du Congo et le Fonds d’investissements ‘’Crystal ventures Ltd’’, relatif à la culture du ricin en République du Congo ».
Le dernier accord a été signé entre la République du Congo et la société ‘’Macefield Ventures Congo Holding S.A.S.U’’, sur la conception, la construction et l’exploitation du port sec de Dolisie, dans le département du Niari » situé dans l'ouest du pays.
Dans le communiqué final sanctionnant la visite officielle du président rwandais, Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagamé se sont accordés sur « l’élargissement et l’approfondissement du champ de coopération » entre leurs deux pays. Après avoir estimé que le niveau des relations économiques entre les deux pays « ne reflète pas l’étendue et la profondeur des engagements pris » en 2010 et 2011, les chefs d’Etat ont instruit leurs gouvernements respectifs de s’employer « sans délai » à l’élaboration des plans d’action en vue d’exécuter les accords déjà signés et d’organiser régulièrement des réunions du comité de pilotage et des comités techniques mixtes.
Avant de se rendre à Oyo, Paul Kagame s’est adressé lundi au Parlement congolais réuni en congrès. Dans son discours axé sur la sécurité, la paix, l’intégration régionale et l’unité africaine, le Chef de l’État Rwandais a appelé à une « collaboration constante » pour lutter contre l’insécurité dans la région des Grands Lacs. Il a relevé qu’au sein de la région des Grands Lacs quelques poches d’insécurité persistent, estimant que la lutte contre ce fléau nécessitait une collaboration régionale constante, notamment à l’Est de la République Démocratique du Congo, où opèrent des groupes armés.
Paul Kagamé a affirmé que 5000 troupes rwandaises étaient stationnées sur le continent, en Centrafrique et au Soudan du Sud notamment, où elles interviennent dans le cadre de missions de maintien de la paix des Nations-Unies.
Au milieu de l’insécurité à l’échelle mondiale et du COVID-19, selon Paul Kagame, le partenariat entre Kigali et Brazzaville peut être «source de stabilité, de croissance et de prospérité» au sein de la région de Grands Lacs.
Audrey Fleur Galiba et Gaston Kanga (Presse présidentielle)
Denis Sassou-N'guesso, président de République du Congo accueillant son homologue du Rwanda, Paul Kagamé à Maya maya;
Le Président rwandais Paul Kagame a séjourné les 11 et 12 avril 2022 à Brazzaville pour une visite d’Etat qui l’a conduit jusqu’à Oyo dans le département de la Cuvette au nord de la République du Congo, ce pays de l’Afrique centrale qui héberge des milliers de réfugiés rwandais.
Après avoir été accueilli par son homologue congolais Denis Sassou-N'Guesso, le président Paul Kagamé s'est adressé ce 11 Avril 2022, à 16h, aux parlementaires congolais réunis en congrès.
Dans son adresse aux deux Chambres du Parlement, le président a d'abord remercié le peuple congolais pour son accueil chaleureux, signe de l'excellence des relations d"amitié entre le Congo et le Rwanda. Il a ensuite rappelé qu'il est temps que l'Afrique profite de ses richesses pour développer son économie. Le continent est confronté à plusieurs défis, dont celui économique et sanitaire. A ce propos, le Ghana et le Sénégal sont en train de monter des laboratoires pour lutter contre cette pandémie.
"Le Rwanda demeure actif dans la mission de paix des Nations unies, dans la SADC, tout en ayant l'assurance des élections apaisées en Afrique. L'intégration régionale demeure un aspect important", a-t-il affirmé.
Arrivée de Paul Kagamé, président de la République rwandaise au siège du parlement
Auparavant, le président de l'Assemblée nationale a félicité le pragmatisme du Chef de l'Etat rwandais. Le Rwanda qui reste aujourd'hui est un exemple de développement en Afrique.
Après son adresse devant les parlementaires, toujours ce lundi 11 avril 2022, Paul Kagamé a pris part au banquet offert en son honneur, par son homologue Denis Sassou-N'Guesso au palais du peuple.
Ainsi, les deux Chefs d'État ont, tour à tour, prononcé leur allocution de circonstance, sans oublier de se féliciter mutuellement des relations excellentes qu'entretiennent leur pays respectif.
En se réjouissant de la visite d'Etat de son homologue rwandais et de l'excellence des relations de leur pays respectif, Denis Sassou-N'Guesso a exprimé sa satisfaction quant à leur enrichissement, par la mise en œuvre de l'axe Brazzaville/Kigali, "maillon essentiel de la construction communautaire régionale et un modèle de coopération intra-africaine".
Dans son propos, le Chef de l'Etat congolais a rendu hommage aux qualités de son invité de marque, lesquelles ont considérablement servi à l'échelle continentale.
Denis Sassou-N'guesso, président de République du Congo et son homologue du Rwanda, Paul Kagamé au palais du peuple lors du banquet
"Vous êtes un grand ami du Congo, un grand africain. C'est le lieu de vous rendre hommage pour votre extraordinaire engagement en faveur de la paix sur notre continent, notamment dans la lutte contre le terrorisme au Mozambique, et pour la restauration de la paix et de la sécurité en République centrafricaine.
Cet hommage s'adresse également à un grand réformateur qui aura conduit avec efficacité, la réforme de notre organisation continentale. « Votre détermination et la rigueur de votre démarche ont permis à l'Union africaine de devenir une organisation moderne, porteuse des ambitions de notre continent sur la scène internationale » a déclaré Denis Sassou-N’guesso.
Pour sa part, le Chef de l'Etat rwandais, qui s'est lui aussi ravi des liens solides bâtis toutes ces années entre son pays et le Congo, s'est dit ravi de la signature dans 24h, d'autres différents accords dans plusieurs secteurs, afin de renforcer ce partenariat. "Nous allons continuer à grandir, à croître ensemble entre nos deux pays, malgré la crise du Covid et toutes les autres crises, on ne peut pas faire les choses seules, nous sommes obligés d'aller ensemble" a-t-il donné à entendre.
Pour le Chef de l'Etat rwandais, son pays a des défis communs au Congo à relever et, pour cela, il s'agira de mutualiser les énergies respectives, de façon à donner un bond pour aller de l'avant, vers le développement, vers le progrès et vers le succès".
En remerciant son homologue pour sa générosité et sa contribution personnelle pour le développement de l'Afrique, Paul Kagamé a consacré son toast "en l'honneur des deux peuples, des deux pays, du continent et du partenariat bilatéral en faveur d'un futur meilleur".
Au cours de son séjour congolais, Paul Kagamé a visité à Oyo des projets agropastoraux en compagnie de son hôte et a ensuite signé plusieurs accords économiques avec son homologue, question d'enrichir la coopération avec le Congo avec lequel les relations diplomatiques ont été initiées en août 1982. Le Congo et le Rwanda sont en effet liés par des accords de coopération touchant plusieurs domaines, dont le foncier, les forêts, le développement durable, l'enseignement supérieur, la fiscalité, les forces armées et de sécurité, l'immobilier, l'immigration, etc.
Le Rwanda s’apprête en effet à apporter des investissements importants dans une zone économique spéciale construite à Maloukou dans le nord de la capitale Brazzaville. Ces investissements seront portés par le holding Cystal Vindior, une propriété du Fonds d’investissement de Kigali et du Front patriotique rwandais, le parti de Paul Kagame.
Le séjour de Paul Kagamé sera marqué par une série d’entretiens en tête-à-tête avec son homologue, Denis Sassou N'Guesso, puis entre les experts des deux pays. Cet après-midi, l’hôte du président congolais sera reçu par le Parlement réuni en congrès pour une communication attendue. Le président du Rwanda pourra rappeler les grandes lignes de la coopération liant Kigali et Brazzaville, exposer sur les questions africaines et internationales au regard des défis sociaux, économiques, politiques, sécuritaires et diplomatiques auxquels le monde est confronté de nos jours.
Audrey Fleur Galiba et Gaston Kanga (Presse présidentielle
Pour sa première prise de parole au Conseil exécutif de l'Unesco à l'occasion de sa 214e session, l’ambassadeur, délégué permanent de la République du Congo, Henri Ossebi, vice-président et porte-parole, a parlé au nom de l’Afrique.
L’Unesco tient la 214e session de son Conseil exécutif depuis le 30 mars jusqu'au 13 avril, à son siège parisien sis Place de Fontenoy. Dans sa déclaration le 5 avril, Henri Ossebi s’est dit honoré de représenter le Groupe électoral V (a) à la vice-présidence du Conseil exécutif, et a remercié vivement ses collègues pour cette marque de confiance. D’emblée, il a saisi cette occasion pour réitérer ses chaleureuses félicitations à Tamara Rastovac Siamashvili, présidente du Conseil exécutif, et lui a souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions.
Le vice-président a également félicité Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco, pour son introduction au débat en plénière. En sa qualité de nouveau vice-président du Groupe V(a), il a salué sincèrement la dignité et le patriotisme d’Amara Camara qui, du fait des circonstances particulières, n’a pas pu assurer la continuité de son mandat dont il a pris la relève.
« Chers collègues, alors que le monde peine à sortir de la pandémie de covid-19, la guerre en Ukraine risque d’annihiler les efforts difficilement consentis par nos gouvernants pour un retour rapide à la normalité. Le monde vit actuellement des heures sombres, menaçant la paix mondiale et marquées notamment par un risque accru de famine et d’enchérissement généralisé du coût de la vie sur la planète, qui pénalisera notamment les pays pauvres. En décidant de se réunir en session extraordinaire, les 15 et 16 mars derniers, le Conseil exécutif n’est pas resté insensible au sort de l’Ukraine. Le Groupe V(a) appelle donc les belligérants à poursuivre les négociations, pour parvenir à une solution pacifique durable. Par ailleurs, nous sommes également interpellés pour intensifier la lutte contre la désinformation, les discours de haine aujourd’hui décomplexés, voire banalisés, dans les médias sociaux comme dans les médias traditionnels », a déclaré Henri Ossebi.
Renforcer l'impact de l'Unesco dans le vécu quotidien
Il a rappelé à ses collègues que malgré le contexte international tendu au début de ce biennium, le succès des activités liées aux priorités globales (Afrique et égalité des genres), tout comme celles relatives au Programme jeunesse et des petits pays insulaires en développement ne fera que renforcer l’impact de l’Unesco dans le vécu quotidien de la population la plus fragile.
« À cet effet, nous espérons que la Stratégie opérationnelle pour la priorité Afrique (2022-2029), adoptée lors de la 41e session de la conférence générale, sera mise en œuvre à la hauteur de nos attentes, notamment en ce qui concerne les cinq programmes-phares susceptibles de donner une nouvelle impulsion à cette stratégie », a ajouté le délégué permanent de la République du Congo.
Au nom du Groupe Afrique, Henri Ossebi a exprimé sa profonde gratitude à la directrice générale ainsi qu’à Firmin Edouard Matoko, sous-directeur général chargé de la priorité Afrique et des relations extérieures, et à l'ensemble du secrétariat pour le soutien constant qu’ils apportent au continent africain.
Évoquant l’engagement déjà manifesté pour l’Afrique de la part de la directrice générale, le délégué permanent du Congo a souligné combien celle-ci était unanimement appréciée au sein du groupe Afrique et conforte ses membres, dans l’espérance que l’application de la nouvelle stratégie se déroule convenablement, malgré les moyens limités.
« Votre implication ou votre présence physique, à l’occasion de certains événements de haute portée internationale, tels que la 6e édition de la remise du Prix international Unesco-Guinée équatoriale pour la recherche en science de la vie à Paris, le 14 mars 2022 ; la biennale de Luanda, du 27 au 30 novembre 2021 ; la finale de la Coupe d’Afrique des nations au football à Yaoundé, le 6 février 2022 ; plus récemment encore, le Forum mondial de l’eau, qui s’est tenu à Dakar du 21 au 26 mars 2022. Votre présence, disais-je, témoigne de votre forte empathie avec tout ce qui touche le continent africain. Les perspectives que vous avez indiquées par ailleurs, hier, dans votre discours, à l’ouverture de cette session, augurent incontestablement d’une opérationnalisation concrète, diversifiée et solide de la « Priorité Afrique », dont le Groupe africain a toujours souhaité voir se renforcer les effets sur le terrain », a laissé entendre Henri Ossebi.
L'éducation, moteur de l'accélération des progrès
Dans le même registre, il a rappelé quelques-unes des priorités que les États membres du Groupe Afrique souhaitent partager avec la directrice générale, dont la sauvegarde du patrimoine africain à travers un meilleur équilibrage de la liste du patrimoine mondial.
À ce sujet, l’Afrique se félicite de la nomination de Lazare Eloundou comme directeur du Centre du patrimoine mondial et des programmes de renforcement des capacités des experts entamés (mentorat, formation des gestionnaires de site, etc).
Par ailleurs, le diplomate congolais a mis en exergue la pandémie de covid-19 ayant montré l’importance de l’éducation en tant que moteur de la reprise mondiale et de l’accélération des progrès dans la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030, l’organisation réussie du débat de haut niveau de la réunion mondiale sur l’éducation, et la mise en place d’un comité directeur de haut niveau pour renforcer l’action de coordination et de soutien à l’ODD-4 Education 2030. « Pour cela, nous souhaitons une meilleure synergie dans les actions initiées conjointement par le secrétariat de l’Unesco, d’une part, et celui des Nations unies par les priorités des Etats membres, d’autre part », a ajouté le délégué permanent.
Tenant compte du dérèglement climatique accentué, avec son cycle alterné des inondations et des sécheresses, le vice-président a fait la plaidoirie du Bassin du Congo. « Le deuxième bassin mondial de biodiversité soutient et soutiendra toujours les initiatives de l’Unesco en faveur de la préservation de la biodiversité et la mobilisation des ressources significatives pour lutter contre la déforestation à travers notamment le "Fonds bleu pour le bassin du Congo" ainsi que cela a été rappelé par le président Denis Sassou N'Guesso successivement à la Cop 26, à Glasgow et à Dakar, lors du récent sommet mondial sur l’eau. Aussi est-ce avec une grande satisfaction que ma délégation constate la prise en compte de ces problématiques dans l’ordre du jour de la 214e session du Conseil exécutif », a assuré Henri Ossebi.
Enfin, à l’occasion du 25e anniversaire du projet « Route de l’esclavage », son Comité scientifique international, lors de sa table ronde au Bénin en 2019, a proposé un titre « Route des personnes mises en esclavage : résistance, liberté et patrimoine ». « Le Groupe Afrique réaffirme que, en dépit du changement de l’intitulé du projet, ce dernier devrait maintenir son orientation sur l’esclavage transatlantique, en insistant notamment sur sa dimension historique et ses conséquences actuelles », a-t-il laissé entendre.
Remerciant l’assistance pour son aimable attention, Henri Ossebi a terminé sa déclaration tout en souhaitant plein succès aux travaux de cette session du Conseil exécutif.
Marie Alfred Ngoma (ADIAC)
L’écrivain congolais Richard Ossoma-Lesmois était à l’affiche mardi 5 avril 2022 à la Médiathèque Louis Aragon de Fontenay-sous-Bois, une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France à la faveur des journées dites « Rencontres ». Cette activité hautement culturelle a permis à cet auteur congolais de présenter son ouvrage intitulé "Repères, Personnalité, Proximité", un roman de 404 pages, publié aux éditions Nombre7 à Nîmes.
L’écrivain dont les titres des livres ne cessent d’inonder le marché du livre a pu ainsi échanger avec les lecteurs de sa commune cosmopolite où se côtoient, par ailleurs, des communautés africaines du Mali, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, de la République du Congo des Comores et des antillais.
"Repères, Personnalité, Proximité" est un ouvrage qui contraste avec le courant de la littérature africaine classique. Courant qui se borne à raconter l’Afrique dans ses mystères, l’Afrique dans son refus obstiné à accepter le progrès et les mutations des comportements ; l’Afrique repliée sur elle-même, l’Afrique enfermée dans ses traditions.
Le récit entraîne à travers un africain mondialisé. Personnage en pleine mutation, constamment à la recherche de l’autre pour s’épanouir.
Actuellement, l’être africain est au faîte de tout se passe autour de lui. Il observe son environnement à travers la télévision, les réseaux sociaux, les voyages. Ce personnage africain aspire toujours au bon et au beau, au meilleur pour lui-même et pour sa famille. L’occasion pour le public de relever combien le juriste et écrivain, Richard Ossoma-Lesmois, se passionne des hommes et des femmes qui se battent au quotidien, parfois contre les traditions de leur pays, pour améliorer leur condition d’existence.
Terminant son exposé, l’auteur a indiqué que son ouvrage, "Repères, Personnalité, Proximité" satisfait à ce besoin. À savoir aussi le besoin éprouvé par une nouvelle génération d’auteurs africains dont les écrits concourent au changement des mentalités, augurent des progrès multiples au sein des sociétés contemporaines et africaines.
Le Conseil des Ministres vient d’approuver le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo, la dernière prorogation en cours arrivant à son terme le 21 avril 2022. C’était à l’issue de sa réunion mercredi 06 Avril 2022, par visioconférence sous l’autorité de Denis Sassou-N’guesso, Président de la République, Chef de l’Etat.
Au regard de l‘évolution que connait la pandémie de coronavirus Covid-19 survenue dans le pays, et compte tenu de la circulation active de certains variants à travers le monde, le Conseil des ministres a jugé indispensable de poursuivre la mise en œuvre des mesures édictées dans le cadre de la lutte contre cette maladie.
Outre la prorogation de l’état d’urgence, l’ordre du jour de cette réunion comportait aussi l’examen de huit autres affaires, parmi lesquels :
Le projet de loi portant création de l’Agence de développement de l’économie numérique qui a pour objet de transformer la Direction générale de développement de l’économie numérique en un établissement public à caractère administratif dénommé agence de développement de l’économie numérique. Cette agence aura pour vocation à être le levier de l’action des pouvoirs publics en matière de transition numérique au Congo.
Le projet de réforme et de modernisation de l’état-civil est quant à lui, la réponse la plus efficace aux problèmes qui minent le système d’état-civil et rendent difficile la gestion de la question de l’apatridie. Il aborde tous les volets de la problématique, de l’état des lieux au diagnostic en passant par les orientations stratégiques de la réforme envisagée ainsi que les mécanismes de sa mise en œuvre et son suivi évaluation.
Enfin le projet de loi portant création de l’Office Congolais de la Propriété Industrielle. Ce texte a pour vocation de conférer le statut d’établissement public à caractère administratif a cette structure qui fut Créée sous forme d’antenne nationale de la propriété industrielle il y a une quarantaine d’années. Simple service au départ, l’antenne a évolué les années suivantes, passant de simple direction divisionnaire à une structure d’appui au développement industriel.
L’évolution des prix des produits alimentaires de base a aussi retenu l’attention des ministres au cours de cette réunion. Cette question a fait l’objet d’une communication d’Alphonse Claude N’silou, ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements au cours de cette réunion du Conseil des ministres.
Il est à noter que le prix des denrées alimentaires, déjà fortement impacté par la crise liée au coronavirus Covid-19, risque d’être encore plus dégradé du fait de la grande dépendance mondiale aux exportations agricoles en provenance d’Ukraine et de Russie.
Les événements en cours dans cette région ont d’ores et déjà des conséquences sur les approvisionnements, notamment en matière de produits de base et de première nécessité.
Ainsi, les pouvoirs publics, dans leur mission d’anticipation, prenant les mesures nécessaires de soutien aux populations, afin de les mettre à l’abri des éventuels chocs à venir sur les prix ont mis en place depuis quelques jours, sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, un Comité interministériel de veille, chargé d’élaborer dans les meilleurs délais un « plan de résilience ».
Ce « plan de résilience » qui aura pour objet de protéger l’économie congolaise et les populations en assurant une gestion optimale du volume des stocks de produits de première nécessité ainsi que leur prix a été approuvé.
Mieux vaut tard que jamais, la journée internationale de la femme fixée le 8 mars de chaque année a été célébrée à l’ambassade de la République du Congo en France ce jeudi 31 mars. « Egalité aujourd’hui pour un avenir durable » est le thème qui a été retenu au plan international pour célébrée cette journée, choix motivé par la reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive, quant à la réponse aux changements climatiques en faveur de la construction d’un avenir durable. Au plan national cependant, la journée a eu pour thème « La progression de la femme aux fonctions politiques et électives ».
La cérémonie de l’ambassade du Congo a donné lieu a deux discours celui des femmes lu en leur nom par Antoinette Clarisse Ngoni Obongo , secrétaire d’ambassade à la communication et celui de Rodolphe Adada, ambassadeur.
Dans leur message les femmes de l’ambassade du Congo en France ont salué l’adoption par le parlement de la loi « Maman Emilienne Mouébara » qui permet à la République du Congo de disposer d’instruments nécessaires de protection de la femme contre les violences de toute sorte.
Rodolphe Adada, ambassadeur du Congo a pour sa part félicité les femmes pour leur engagement en faveur des droits pour l’équité Homme Femme et il s’est fait porte-parole de Ines Nefer Betille Ingani, ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement en rapportant le message que cette dernière a adressé aux femmes de l’ambassade. Ce message mentionne les retombées positives de la loi Mouébara avec notamment la création d’une unité de prise en charge des victimes des violences et la construction d’un Centre d’accueil, de réhabilitation et de réinsertion pour la prise en charge des femmes et filles victimes des violences.
Pour mémoire, la journée internationale de la femme a été par l’Assemblée générale des Nations unies en 1977, elle trouve son origines dans les luttes ouvrières et suffragettes du XXème siècle.
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
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