En marge de la 76ème assemblée générale des nations unies, il s’est tenue une réunion de haut niveau sur le processus de paix en Libye. Cette rencontre, initiée par l’Allemagne a connu la participation des pays comme la France l’Italie, l’Egypte et d’Algérie et du Congo par l’entremise de son ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude GAKOSSO représentant le président de la République, Denis Sassou-N’guesso en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.
Au cours de cette réunion de New York, la France qui fait feu de tout bois pour une sortie pacifique de la crise, a laissé entendre qu’elle réunira une conférence internationale sur la Libye le 12 novembre 2021, en marge du forum sur la paix de Paris. En raison de son dévouement et de ses multiples efforts consentis ainsi que de son leadership incontesté sur la question libyenne, le chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso est d’ores et déjà invité à prendre part à cette réunion de novembre.
Cette démarche est en harmonie avec la déclaration du secrétaire général de l’ONU, António Guterres qui, a invité le monde au respect des valeurs prônées par l’organisation mondiale. « Les membres de cette Assemblée doivent parler d’une seule voix : nous avons besoin de paix, maintenant. Nous devons exprimer de nouveau notre engagement envers les valeurs qui animent l’ONU depuis le premier jour », a-t-il déclaré à l’ouverture de l’assemblée générale.
En rappel, l’Allemagne a déjà organisé deux sommets sur cette question libyenne. La réunion de New York avait pour objectif de consolider les dernières avancées, afin de parvenir à une sortie de crise, à travers l’organisation des élections libres et transparentes dans ce pays, toujours en proie à l’instabilité.
Les représentants de l’ambassade du Congo en France, le maire de Verquin la Confréries de l’Ordre du Poireau de France et la Confrérie Gastronomique de l’Ordre du Poireau de France les membres de la Confrérie Gastronomique de l’Ordre du Poireau de France
Les Poireaux Folies, c’est une grande fête du terroir, de la gastronomie, de l’artisanat et des confréries ! Elle se déroule tous les ans depuis 2005 à Verquin, un petit village situé dans le Pas-de-Calais, non loin de Béthune (nord de la France).
Annulé en 2020 à cause de la crise sanitaire due à la Covid-19, ce rendez-vous comme tous les ans a mis à l’honneur le légume qu’est le poireau appelé porion en ch’ti de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. La 16ème édition s’est déroulée les 2 et 3 octobre.
La curiosité pour les activités gastronomiques locales, pour les produits du terroir et pour la découverte de la créativité des artisans a fait la renommée de cette foire qui attire un public nombreux. Durant cette grande fête organisée début octobre, le visiteur peut découvrir et surtout profiter du savoir-faire des agriculteurs et des producteurs locaux.
Vue de quelques stands des « Poireaux folies
La découverte de l’artisanat, des rencontres avec des producteurs de légumes et de fruits, des animaux de la ferme, des chevaux, des promenades en calèche et bien d’autres attractions sont proposées, ainsi que des spectacles et des jeux !
De nombreux producteurs locaux étaient présents et des exposants ont animé la fête, avec pour certains des réalisations exécutées devant le public. Comme toujours, l’association a mis un point d’honneur en proposant les produits naturels, le retour aux sources et la fabrication maison.
Il n’y a pas eu de repas prévu cette année, vu le contexte sanitaire mais les organisateurs se sont rattrapés avec des stands gastronomiques des confréries de la ficelle picarde, des dorés musis ou de Neufchâtel-en-Bray.
Le volet musique et danse a été assuré par les trompes de chasse d’Hazebrouck, les cornemuses de Nesle et la troupe de danse de Coryphée. Quant à l’artisanat, il a été présent avec les dentellières de Calonne-Ricouart.
Le plus de la 16ème édition du festival des poireaux folies verquinoises a été la présence du Congo à la cérémonie d’inauguration, à travers les représentants de son ambassade en France. Thierry Tassez, le maire de Verquin qui entretient des liens chaleureux d’amitié avec les autorités congolaises et qui venait d’être reçu à Brazzaville par le président de la République, Denis Sassou-N’guesso, a salué cette présence prélude à la célébration mémorielle du 27 octobre prochain à Verquin.
Intronisation d’Alexis Ekaba, 1er conseiller de l’ambassade du Congo, à la Confrérie gastronomique de l'Ordre du poireau
L’autre fait non moins important a été l’intronisation d’Alexis Ekaba, 1er conseiller de l’ambassade du Congo, à la Confrérie gastronomique de l'Ordre du poireau en fonction de sa présence régulière, aux côtés de l’ambassadeur Rodolphe Adada, à la rencontre de ceux qui additionnent leurs efforts en vue de la défense des produits authentiques.
- Monsieur le président de l’Assemblée générale,
- Mesdames et messieurs les chefs de délégations,
- Monsieur le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies,
- Mesdames et messieurs !
L’ONU, faut-il vraiment le rappeler, a vocation à conduire les peuples du monde vers le bien-être collectif et la prospérité; vers la justice, la paix, la sécurité et le développement, conformément à sa Charte.
L’ONU reste, tout compte fait, la seule Organisation capable de rassembler toutes les nations autour d’une action collective efficace, aux fins d’atténuer les conséquences de fléaux divers et variés, susceptibles de déstabiliser des pans entiers de l’humanité, si ce n’est l’humanité elle-même.
Même dans les moments les plus difficiles de notre histoire commune, l’ONU a toujours su entretenir la flamme de la solidarité universelle ; elle a toujours su maintenir la mobilisation de la communauté internationale dans la recherche de solutions durables face aux périls collectifs.
Et, c’est bien pour cette raison que mon pays, la République du Congo, a profondément foi et créance en cette organisation au destin unique dans l’histoire.
Malheureusement, force est de constater que, malgré son engagement louable pour la paix dans le monde, malgré son plaidoyer infatigable en faveur du bien-être de la multitude, chaque année, des millions de personnes continuent de mourir de faim dans le monde. Chaque année, faute de médicaments, des millions d’autres continuent de mourir de maladies, pourtant curables, telles que la typhoïde et la malaria.
Et, aujourd’hui, ce sont des milliards de personnes qui manquent de vaccins face à cette pandémie à covid-19 qui laissera très certainement une empreinte indélébile sur notre siècle.
Une pandémie qui est un ennemi redoutable, s’il en est un, pour nous tous, un ennemi contre lequel nous devons impérativement mutualiser nos intelligences et nos forces. Ce n’est que unis et solidaires que nous pourrons vaincre ce virus qui met en danger l’existence même de la vie humaine. Je le dis en ayant une pensée toute spéciale pour les habitants de cette merveilleuse ville de New York qui nous accueille et qui en a tant souffert.
Dans mon pays, dès l’apparition des premiers cas covid, le gouvernement a vigoureusement pris le taureau par les cornes. A ce jour, il a procédé à la vaccination complète d’un peu plus de 180 000 personnes, soit près de 5,21 % de la population du pays.
C’est ici l’occasion d’exprimer nos vifs remerciements à tous les pays amis, à tous les partenaires techniques et financiers qui ont favorisé l’accès de mon pays aux vaccins, à travers des dons directs, ainsi que par le biais de différentes initiatives, dont les initiatives Covax et AVAT.
Monsieur le président,
Il y a six ans, en 2015, dans cette même enceinte, portés comme par un élan collectif de solidarité, nous nous étions résolus à inscrire la lutte contre la pauvreté et la promotion de la santé pour tous parmi les principaux défis à relever. Nous nous étions engagés à œuvrer ensemble pour intensifier l’éducation des couches sociales les plus défavorisées dans le monde.
Les Objectifs de développement durable que nous avions alors adoptés, constituaient en ce sens, les bases d’un développement intégral de l’ensemble de la population de la planète, avec la noble ambition de ne laisser personne sur le bord de la route.
Malheureusement, les écarts entre pays riches et pays pauvres n’ont fait que s’exacerber. Dans beaucoup de régions du monde, des inégalités insoutenables ont aggravé la pauvreté. Il y a là un vrai défi à relever, qui touche à la crédibilité même des Nations unies auprès des peuples du monde.
Monsieur le président,
Le gouvernement de la République du Congo, se réjouit du retour des Etats-Unis d’Amérique dans l’Accord de Paris, cet instrument capital qui engage la Communauté internationale dans sa lutte contre les déséquilibres liés aux changements climatiques.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Résolution 75/217 de l’Assemblée générale des Nations unies, relative à la sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures, la République du Congo a réalisé des avancées significatives, avec un accent particulier mis sur l’adaptation.
Des études scientifiques sont actuellement menées, qui portent sur la vulnérabilité des forêts et des écosystèmes fragiles, sur la pratique de l’agriculture en zone de savane, sur la lutte contre les érosions et les inondations cycliques.
Ces études visent à donner des réponses concrètes au défi du changement climatique, à renforcer les capacités d’adaptation et de résilience des populations locales face à ces mutations environnementales dont nous voyons la fulgurante accélération.
Dans le registre de la préservation de la biodiversité, mon pays a lancé, en février dernier, l’initiative dite Biodev 2030. Une initiative dont la vocation est notamment d’encourager des financements conjoints, Société civile-Secteur privé, au profit de projets liés à la préservation de la biodiversité.
Par ailleurs, la République du Congo réitère, par ma voix, son appel aux différents partenaires au développement à investir fortement dans le financement durable et à s’investir dans la gestion intelligente de ces tourbières qu’abrite le Bassin du Congo et dont le soubassement, à en croire les scientifiques, pourraient séquestrer plusieurs milliards de tonnes de carbone.
Monsieur le président,
Depuis de nombreuses années, l’Afrique tient à faire entendre sa voix, afin que soit réparé ce que tous s’accordent à reconnaître comme une injustice historique à l’endroit de cette partie du monde. La récurrence des conflits sur le continent en appelle, plus que jamais, à une meilleure gouvernance internationale.
En effet, comment régler, dans le cadre des Nations unies et de son Conseil de sécurité, des crises et des conflits qui concernent l’Afrique, sans une participation effective de ce continent, où se déroulent plus de 60 % des opérations de maintien de la paix ?
Il y a là, cela me semble, à la fois de l’incohérence et quelque anachronisme qui devraient nous interpeller. C’est pourquoi, il nous paraît essentiel que soient prises en compte les préoccupations africaines exprimées à travers la pertinente déclaration de Syrte et l’historique consensus d’Ezulwini auxquels nous restons fermement attachés.
L’Afrique, qui est aujourd’hui un acteur majeur dans le monde, doit prendre toute sa place - avec ce que cela induit en termes de droits et devoirs – elle doit prendre toute sa place au sein d’un Conseil de sécurité reformé. Un Conseil que nous voulons évidemment plus transparent, plus dynamique, plus démocratique et, évidemment, plus représentatif de la formidable diversité de notre monde.
Monsieur le président,
L’anachronisme que j’évoquais à l’instant, s’agissant de la revendication africaine à avoir un poste au Conseil de sécurité des Nations unies, cet anachronisme colle parfaitement à la situation de l’embargo si injustement infligé à Cuba. Un embargo qui dure depuis le siècle dernier et qui fait endurer de terribles souffrances au peuple de ce pays. Il y a bien longtemps que cet embargo aurait dû être aboli. Nous en appelons, une fois encore, du haut de cette tribune, à la tempérance et à la sagesse des dirigeants américains. Des dirigeants…surtout ceux de la génération actuelle qui n’ont, pour la plupart, rien à avoir avec cet avatar suranné de la Guerre froide.
Monsieur le président,
Au nombre des défis auxquels la communauté internationale fait face aujourd’hui, figure en bonne place la crise libyenne. Au cours des derniers mois, des avancées appréciables ont été obtenues dans ce dossier. Grâce aux efforts conjugués des Nations unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Ligue arabe, des pays voisins de la Libye et des entités de bonne volonté. Des efforts « boostés », si je puis dire, par le processus de Berlin, qui a créé une dynamique nouvelle dans la recherche de solutions de sortie de crise.
Mais, pour que soit tenu le pari des élections générales prévues pour se tenir dans les mois à venir et qui sont attendues comme un tournant décisif dans l’histoire de ce pays, il faut que toutes les parties regardent dans la même direction et persévèrent dans la mise en œuvre des décisions prises à Berlin. Des décisions qui ont fait l’objet d’un suivi régulier et assidu à Munich, à Genève, au Caire, à Tunis, à Oyo, à Alger et ici même à New York, il y a encore quelques jours.
Ces décisions, faut-il le rappeler, concernent essentiellement :
- la consolidation du cessez-le-feu ;
- le respect de l’embargo sur les armes ;
- l’unification des institutions militaires et financières ;
- le retrait graduel, consensuel et équilibré des combattants
étrangers…et ce, évidemment, sans préjudice pour les pays voisins.
Pour le Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, que préside le président Denis Sassou N'Guesso - au nom de qui j’ai l’honneur de prendre la parole devant vous - aucune ambiguïté ne devrait être permise sur ces points.
Le Comité de Haut niveau de l’Union africaine considère que, tout en cheminant vers ces échéances électorales, les Libyens doivent absolument approfondir le dialogue entre eux. Ils doivent transcender les rancœurs accumulées et apprendre à se pardonner. Ils doivent briser les barrières sectaires qui les embastillent parfois. Ils doivent établir, partout, ponts et passerelles, entre les tribus, entre les autorités coutumières et autres communautés religieuses.
Ce n’est qu’à ce prix, pensons-nous, qu’ils pourront donner une chance définitive à la paix et ouvrir une perspective historique nouvelle pour leur pays.
Pour sa part et fidèle à ses convictions panafricanistes, le président Denis Sassou N'Guesso réitère, par ma voix, son engagement à poursuivre sa mission à la tête du Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.
Il réitère son engagement à accompagner jusqu’au bout nos frères libyens sur le chemin du dialogue inclusif, de la réconciliation nationale et de la reconstruction de leur beau pays.
Monsieur le président,
Pour terminer, je voudrais me réjouir de cette volonté inébranlable que nous, humbles serviteurs de nos nations alliées - de génération en génération, depuis 1945 - je voudrais me réjouir de cette ferme volonté que nous avons toujours eue en partage au sein de ce Cénacle de la responsabilité globale.
Volonté, chaque fois renouvelée à cette tribune, d’œuvrer à l’avènement d’une humanité plus généreuse et plus fraternelle.
Volonté, chaque fois réaffirmée avec fidélité, de travailler à l’avènement d’un monde de paix et de justice.
Un monde de liberté et d’égalité.
Un monde, Mesdames et messieurs, où la prospérité doit véritablement être en partage entre les Nations.
Je vous remercie.
Samedi 11 septembre 2021 a eu lieu à Crouy-Saint-Pierre, une petite commune picarde de 346 habitants, située au nord-ouest d'Amiens (à 18 km) l’inauguration de la stèle du Tirailleur sénégalais, dédiée aux 134 combattants africains du 44ème Régiment d’Infanterie Coloniale tombés dans le village lors des combats des 5 et 6 juin 1940 contre l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale. Le 44ème Régiment d’infanterie Coloniale comprenait des jeunes soldats venus du Congo, du Sénégal, du Gabon, de Guinée, de Côte d‘Ivoire, du Mali, alors colonies françaises.
L’Ambassade de la République du Congo en République Française à l’invitation de la Mairie de Crouy-Saint-Pierre a été représentée à cette cérémonie par :
Le Colonel Norbert Ekouya-Ngatsé : Attaché de Défense et,
Monsieur Francis Jocelyn Patrick Gombé : Conseiller à la Communication.
Outre les représentants de l’ambassade du Congo, ceux du Mali, du Gabon et du Sénégal étaient également présents ainsi que de nombreux élus.
Le ruban symbolisant l’inauguration de la stèle a été coupé par la Secrétaire générale de la préfecture de la Somme, le sénateur de la Somme et le maire de Crouy-Saint-Pierre qui ont associé à ce geste les représentants des ambassades dont de la République du Congo.
L’inauguration de la stèle du Tirailleur sénégalais, une statue représentant un soldat africain en arme et porteur de sa chéchia, a été empreinte de solennité et d’émotion. Ce monument témoigne de la reconnaissance de la commune envers les soldats africains qui n’ont pas hésité à donner leur vie pour la France. Son inauguration contribue à l’ancrage des tirailleurs sénégalais dans l’histoire collective franco-africaine, mais il aura fallu attendre plus de 80 ans pour qu’une stèle rende enfin hommage au sacrifice des 134 combattants africains du 44e Régiment d’Infanterie Coloniale tombés à Crouy-Saint-Pierre.
La présence des représentants d’ambassade dont la nôtre, chaleureusement saluée par toutes les autorités qui ont pris la parole à la cérémonie est la manifestation de l’intérêt que revêt ce symbole
Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) s’est entretenu, le 17 septembre, à Brazzaville, avec le représentant permanent de la République démocratique du Congo (RDC) auprès de l’Union africaine (UA). Jean-Léon Ngadu Ilunga, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était porteur d’un message du président Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo.
Prélude à l’Assemblée générale des Nations unies, les deux personnalités ont évoqué, au cours de leur entretien, des grands dossiers susceptibles d’être examinés au cours de ce grand rendez-vous.
Parmi les sujets brûlants de l’heure, Denis Sassou N’Guesso et Jean-Léon Ngadu Ilunga ont évoqué l’interruption du processus démocratique en Afrique, faisant allusion au récent coup d’Etat en Guinée Conakry.
« Le Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine qui se réunira les 13 et 14 octobre prochain, se prononcera sur ce genre de pratique pour éviter qu’elle ne fasse tache d’huile sur le continent. Nous espérons que nous allons évoluer vers le respect de l’ordre institutionnel dans la sous-région », a assuré le représentant permanent de la RDC auprès de l’UA.
Le Conseil des ministres s’est réuni ce lundi 20 septembre 2021 au Palais du peuple, sous l’autorité de Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.
Il a approuvé des textes qui favorisent le développement du secteur des industries minières au Congo. Il s’agit de :
- Projet de loi portant approbation de la convention d’exploitation minière relative au minerai de phosphates du gisement de Hinda entre la République du Congo et la société Cominco S.A. ;
- Projet de loi portant approbation de la convention d’exploitation minière relative au minerai de phosphates du gisement de Mboukoumassi entre la République du Congo et la société Luyuan des mines du Congo.
- Projet de décret portant attribution à la société Sotrane d’un permis de recherches minières pour les polymétaux dit « permis Missafou » dans le département du Pool.
- Projet de décret portant attribution à la société ACR international d’un permis de recherches minières pour les polymétaux, dit « permis Pika-Songho », dans le département de la Bouenza.
- Projet de décret portant attribution à la société UKCL Development Congo s.a. d’un permis d’exploitation pour les potasses, dit « permis Manenga » dans le département du Kouilou.
Au terme de la présentation de ces différentes affaires, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, se félicitant du dynamisme du secteur des industries minières ainsi que de l’arrivée de plus en plus perceptible d’opérateurs nationaux, a exhorté le gouvernement à faire aboutir dans les meilleurs délais l’adoption du nouveau code minier.
Le Conseil des ministres a aussi approuvé le projet de loi portant approbation de la convention de partenariat entre le Gouvernement de la République du Congo et les sociétés Total nature based solutions (TNBS), Congo first company (CFC) et Forest neutral Congo (FNC) pour la mise en valeur de la réserve foncière de l’Etat située au lieu-dit Léfini dans le département des Plateaux. Il sera transmis au Parlement pour adoption.
Au cours de cette même réunion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant déclassement d’une réserve foncière de l’Etat située au lieu-dit « village Kibouba », district de Loudima, département de la Bouenza et le projet de décret portant déclassement de deux réserves foncières de l’Etat situées aux lieux-dits « Elendjo et Minguelakoum, district de Souanké, département de la Sangha.
Enfin, le Conseil des ministres a suivi deux communications.
La première communication concernait la mission de travail en France de monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, qui s’est déroulée du 20 août au 2 septembre 2021.
La seconde communication concernait le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).
Le 3ème mini-sommet extraordinaire de la CIRGL (Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs) sur la situation politique et sécuritaire en RCA s’est tenu jeudi 16 septembre 2021, à Luanda, en Angola.
Quatre chefs d’Etat de la CIRGL étaient présents à la réunion. Il s’agit de Denis Sassou-N’Guesso de la République du Congo, Faustin Archange TOUADERA de la RCA, MAHAMAT Idriss Deby du Tchad et bien sûr de l’hôte du sommet, l’angolais Joao LOURENÇO. Le président de la commission de l’UA, MOUSSA FAKI MAHAMAT était également présent à ces assises.
Les chefs d’Etat ont encouragé les pays de la région à faire en sorte que le processus de paix en cours en République centrafricaine soit préservé. Ils ont décidé, entre autres, l’appropriation de l’ensemble du processus de paix et de réconciliation par le gouvernement centrafricain ; l’adoption de la feuille de route conjointe pour la paix en Centrafrique; la poursuite des consultations avec les chefs des groupes armés pour une renonciation totale à la violence ; la déclaration de cessez-le-feu par les autorités centrafricaines, « dans les meilleurs délais et au regard de l’engagement pris par les leaders des groupes armés, en tant que facteur indispensable à la réussite de l’ensemble du processus et à la création d'un climat propice à la paix et à la réconciliation nationale ».
Les participants ont appelé également à la poursuite des activités de l’équipe de travail composée des ministres des Relations extérieures de l’Angola et des Affaires étrangères du Rwanda, en collaboration avec les autorités centrafricaines, « le cas échéant », afin de permettre, dans les plus brefs délais, la mise en œuvre de la feuille de route adoptée; la définition par la Centrafrique d'un mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route conjointe pour la paix dans ce pays, composé de partenaires bilatéraux et multilatéraux.
A l’ouverture de ces assises, Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo a invité les pays de la CIRGL à s’investir davantage pour sortir la RCA de cette situation.
Intervenant à cette occasion, en sa qualité de président en exercice de la CEEAC, le chef de l’Etat congolais, a appelé la sous-région à accompagner le peuple centrafricain sur le chemin de la paix. « Notre sous-région doit demeurer au cœur du processus de règlement de la crise centrafricaine » a-t-il dit avant d’ajouter « En cela la feuille de route pour la paix en RCA, confirme notre engagement inlassable et notre mobilisation sans faille au bénéfice de ce pays frère. »
Du 24 au 26 septembre prochains se tiendra la première édition du Salon du livre africain de Paris dans la mairie du 6ème arrondissement ; une occasion de célébrer et de découvrir la richesse de la littérature africaine et de ses auteurs.
Cette première édition du salon du livre africain de Paris s’annonce riche et variée. Seront présents pas moins d’une trentaine d’éditeurs et libraires et de près de deux cents auteurs qui interviendront sur un grand nombre de tables rondes et proposeront au public de nombreuses séances de dédicace tout au long de ces trois jours consacrés à l’Afrique. Parmi ces auteurs, il y a le congolais Christian Kader avec son livre « Sur le chemin de restitution des œuvres d’art aux africains »
A la littérature s’ajoutera une constellation d’offres culturelles afin que le public puisse découvrir d’autres facettes des cultures africaines (expositions d’art contemporain et de photos, spectacles, lectures, projections…).
Si le Salon du livre africain permet de trouver des ouvrages africains francophones en langue française, ce sont surtout les 1800 langues parlées parmi les 54 pays du continent africain qui vont être mises à l'honneur. C'est une véritable présentation de l'héritage culturel africain et de sa diversité qui est proposée durant l'évènement.
Veuillez noter, que l’entrée sera soumise à la présentation du pass sanitaire pour les personnes majeures avec port du masque obligatoire dès 12 ans et respect des distanciations physiques. Une jauge de public sera également instaurée.
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
Fermeture (closing) :16H00
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66 Quai de Boisguilbert 76000 Rouen
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