Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a été reçu le 2 août à Astana par son homologue du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev. Hormis le tête-à-tête entre les deux dirigeants, des accords ont été signés en vue de renforcer les liens de partenariat entre les deux Etats.
Ces accords, signés au cours d’une séance de travail entre les délégations congolaise et kazakhe, en présence des présidents Denis Sassou N’Guesso et Kassym-Jomart Tokaïev du Kazakhstan, portent entre autres, sur l’industrie pétrolière et gazière ; les technologies de l’information et de la communication, la cyber-sécurité.
Un mémorandum relatif à l’exemption de visas entre le Congo et le Kazakhstan a été également paraphé par les deux parties.
Prenant la parole à cette occasion, le président Denis Sassou N’Guesso a relevé quelques axes de coopération entre les deux pays. « L’économie de mon pays, tout comme celle du Kazakhstan, tout le monde le sait, repose essentiellement sur le secteur pétrolier. Dans ce domaine, le Kazakhstan, pays qui dispose d’une expérience avérée, à même de profiter au Congo, à travers des prises de participation par ses opérateurs », a-t-il souligné. « Notre pays est doté d’autres ressources, minières notamment, avec des gisements encore peu exploités ou en attente de valorisation, à l’image des phosphates et des potasses si abondantes dans la région maritime de Pointe-Noire », a ajouté le chef de l’Etat congolais.
Selon lui, « fort de ses importantes réserves de gaz, de potasses et de phosphates, le Congo peut aujourd’hui envisager la production des engrais pour l’amélioration de ses rendements agricoles ».
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a vivement salué la signature de ces accords. « Il faut toujours tenter parce que notre pays a soif de développement, notre peuple veut le développement, il a droit au développement. Nous faisons feu de tout bois, nous allons dans tous les azimuts pour rechercher cela, là où il y a la moindre possibilité d’apporter tant soit peu du développement chez nous, nous le faisons », a-t-il déclaré.
La volonté de développer la coopération bilatérale
Dans la journée du vendredi 2 Août, au palais présidentiel, Denis Sassou N’Guesso et Kassym-Jomart Tokaïev ont eu un entretien au cours duquel ils ont cerné les questions économiques et exprimé leur volonté de développer la coopération bilatérale entre le Congo et le Kazakhstan.
Ainsi, les deux chefs d’Etat ont saisi cette occasion pour manifester leur intérêt à donner une impulsion à la coopération entre Brazzaville et Astana et de la raffermir dans plusieurs domaines. Ils ont aussi étudié les différentes pistes visant à consolider cette coopération, tout en mettant sur pied une stratégie commune et efficace sur des sujets variés.
Ces deux pays, le Congo et le Kazakhstan, comme l’a si bien signifié le président Denis Sassou N’Guesso devant la presse : « au regard de leurs potentialités nombreuses et variées, sont en mesure d’instituer une coopération plus dynamique et plus performante, à travers des échanges économiques, financiers, commerciaux et culturels mutuellement avantageux… L’heure est donc venue de mettre à profit les enseignements de nos 25 ans de coopération… », a déclaré le président congolais.
En visite en terre congolaise, pour la deuxième fois avec le même plaisir, après trente ans, Liu Yuxi a eu le "grand honneur" d'avoir été reçu par le Président Denis Sassou-N'Guesso, ce lundi 23 juillet 2024, à la résidence du Plateau. Visite qui a permis à l'autorité chinoise de découvrir les nombreux signes palpables de la coopération sino congolaise.
C'est un sentiment de satisfaction que l'homme politique chinois a partagé.
"J'ai vu de nouvelles réalisations et j'ai vu une coopération dynamique.
Je dois d'abord exprimer toutes mes félicitations, pour les efforts congolais et aussi sous la direction du Président Son Excellence Monsieur le Président de la République et sous le gouvernement congolais".
Au cours de cette audience, il a été question surtout de la tenue en Chine, du prochain Sommet du FOCAC, en septembre de l’année en cours, à laquelle Denis Sassou-N’Guesso va participer. A cet effet, Liu Yuxi s'est déjà réjoui de la présence de son hôte de marque, aux côtés d'autres dirigeants africains.
"Nous avons abordé une visite importante pour la Chine, pour la conférence du FOCAC, et ce sera un grand sujet de l'amitié et de la coopération amicale entre la Chine, le Congo, et l'Afrique".
Le représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines a déclaré que la Chine et le Congo étaient satisfaits du succès de leur coopération amicale. Il a d'ores et déjà souhaité que la prochaine conférence du FOCAC apporte, pour les deux parties, davantage de succès pour renforcer leur "coopération pragmatique".
A titre indicatif, notons que le FOCAC, le forum sur la coopération sino africaine, est un forum de discussion pour une plus grande coopération économique entre la Chine et l'Afrique, qui entretiennent des relations depuis la vague des indépendances africaines, en 1960.
Cette année marquera la 9eme édition de ce forum.
Audrey Fleur Galiba, Presse présidentielle.
L'Ambassade de la République du Congo en France réajuste ses horaires d'ouverture et de fermeture en raison des contraintes liées aux transports pendant les jeux olympique et paralympiques de Paris le fac scimilé ci dessus
A l’occasion de la fête nationale du 14 juillet, l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, a organisé une cérémonie à Brazzaville au cours de laquelle elle a rappelé la solidité des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.
Dans son discours de circonstance, l’ambassadrice Claire Bodonyi a particulièrement mis en exergue la coopération et l’amitié franco-congolaise, assurant que le lien qui unit les deux pays est particulier, « c’est un lien d’amitié ».
« Nos aventures partagées ne se sont pas arrêtées là. De profonds liens humains, culturels et économiques unissent nos deux peuples. Mais rien n’est jamais donné, nos liens doivent se réinventer et se renforcer, pour tenir compte de l’évolution du monde et de ses aspirations. C’est ensemble que nous continuerons à les développer », a déclaré la diplomate française.
Sur ce, elle s’est rappelée la contribution de son pays lorsque le Congo a fait face aux inondations dues à la montée des eaux du fleuve et qui ont touché des milliers de personnes.
Parlant de la jeunesse, Claire Bodonyi a indiqué: « Sur la durée, nous continuerons à proposer des activités à la croisée de nos cultures, toujours plus tournées vers notre jeunesse. Cette jeunesse qui exige à raison un monde paisible, propre et porteur d’opportunités. C’est avec cette jeunesse que nous travaillons, pour sa formation professionnelle, ici ou en France ».
La diplomate française a pris comme exemple les étudiants formés à l’INTS, les bénéficiaires du projet Telema, les apprentis dans les centres de formation, les planteurs de cacao, l’Ecole nationale à vocation régionale Génie travaux qui forme des militaires du continent, dont soixante Congolais par an aux métiers du génie : électricité, construction, adduction d’eau, etc.
Sur le plan culturel, elle a cité la rénovation du Centre de formation et de recherche en art dramatique. « Nous recréons un lien d’histoire partagée en rénovant le Centre de formation et de recherche en art dramatique, ce bâtiment qui a abrité la conférence de Brazzaville, mais qui aussi le lieu des premières émotions artistiques de nombreux Congolais. Celui qui a vu briller les plus grands acteurs et danseurs congolais. Ce lieu qui sera autant un lieu de mémoire qu’un lieu tourné vers l’avenir valorisant la création artistique », a-t-elle assuré.
« La France et le Congo, partenaires économiques de longue date »
« Nous sommes des partenaires économiques de longue date », a dit Claire Bodonyi. Dans ce sens, elle a rappelé l’augmentation des exportations françaises en 2023, pour la deuxième année consécutive, avec une hausse de 11%. Par ailleurs, les importations de la France en provenance du Congo, toujours l’an dernier, ont connu une hausse de 64% par rapport à 2022, a-t-elle précisé.
« Ce dynamisme ne se dément pas. La France est, par exemple, aux côtés du Congo dans le développement du "Made in" : la Saris investit ainsi dans une distillerie qui permettra de couvrir les besoins d’éthanol du pays et son exportation. Mais ce dynamisme, j’y insiste, doit s’ancrer dans la confiance et la prévisibilité de l’environnement d’affaire », a relevé la diplomate.
Concernant la lutte contre les changements climatiques, Claire Bodonyi a salué la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar) tenue récemment à Brazzaville. « Le sommet des trois plus grands bassins forsetiers du monde comme la Ciar ont démontré l’engagement du Congo à lutter pour la protection de la forêt. A ses côtés, la France soutient ces engagements pris dans le cadre du Country package », a-t-elle informé.
« Nous pouvons égrener sans fin les partenariats du passé. Mais notre devoir, le mien, est celui de nous porter vers l’avenir. Il faut donc travailler au maintien de notre amitié et toujours sur le métier, remettre l’ouvrage, avec constance, comme l’exige le statut de la France pour le Congo, celui de partenaire le plus ancien et, j’ose le dire, le plus fidèle », a-t-elle laissé entendre.
En ce qui concerne le partenariat économique entre la France et le Congo, Claire Bodonyi pense que « les deux pays doivent ancrer leurs relations dans un développement économique réciproque, fondé sur le respect du droit, des réglementations et des contrats. »
Dans le cadre des négociations Congo-Fonds monétaire international, dont la cinquième revue vient d’être conclue, elle a fait savoir que son pays « n’a cessé d’être aux côtés du Congo », assuant que « Ceci permet de donner confiance aux investisseurs. Nous nous en réjouissons ».
L’ambassadrice de France a terminé son discours avec une citation de Malraux qui stipule : « Le difficile n’est pas d’être avec ses amis quand ils ont raison mais quand ils ont tort ». Et d’ajouter :« J’espère que tous ici vous restez avec la France, en dépit de ses erreurs et que vous ne trouvez pas cela trop difficile ».
Yvette Reine Nzaba (ADIAC)
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu favorablement sa cinquième revue du programme économique et financier du Congo soutenu par la Facilité élargie au crédit conclu avec le FMI le 21 janvier 2022. Ce succès a donné lieu à un décaissement de 43 millions de dollars américains environs 25,994 million de francs CFA. Cf le communiqué du ministère des Finances
L'accord de partenariat économique entre le Rwanda et le Congo s'est fait sur les prétendus terrains vendus à la partie rwandaise rapporte une certaine opinion. Faux a retorqué le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Olivier Jean Patrick Nduluengirehe
« Le Congo n'a jamais vendu une portion de sa terre au Rwanda» a-t-il affirmé sans ambages, « il s'agit simplement des accords de partenariat économique entre les deux pays » a-t-il argué.
Pour le ministre, il s'agit d'une polémique entretenue par les hommes politiques congolais.
L’homme d’Etat du pays des mille collines a fait ce démenti à l’issue de son audience chez le président de la République, Denis Sassou-N’guesso ce 10 juillet 2024.
Olivier Jean Patrick Nduluengirehe était porteur d'un message écrit du président Paul Kagamé à son homologue de la République du Congo, message dans lequel le numéro 1 rwandais sollicite le soutien de la république du Congo pour son candidat au poste de Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique dont l’élection aura lieu le 27 août de cette année.
Le rwandais Richard Mihigo est candidat à la succession de Matshidiso Rebecca Moeti, originaire du Botswana, première femme à ce poste.
Gaston Kanga, Presse présidentielle
La première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR 1), s’est tenue à Brazzaville en République du Congo, du 2 au 5 juillet 2024, sur invitation du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso. Cette conférence a rassemblé plus de 2000 participants dont les Présidents Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine, Nana Akufo Addo du Ghana, Brice Oligui Nguema du Gabon, Oumarou Embalo Sissoco de la Guinée-Bissau, Sahle-Work Zewde de l'Éthiopie.
La conférence avait pour objectif :
A cet effet le Chef de l'État congolais a fait un véritable plaidoyer, un cri du cœur, en faveur de la conservation et la protection des forêts. Par conséquent il a invité à adopter une stratégie commune, question d’interpeller la responsabilité de tous, "pour un monde plus sain et plus sûr, pour notre survie collective".
Denis Sassou-N’guesso a appelé ainsi la communauté internationale à œuvrer pour une meilleure gestion des forêts. Il a d'ailleurs émis le vœu de la création d'une instance des Nations unies, dédiée aux questions relatives aux forêts.
La conférence a planché sur :
L’état des lieux de l’afforestation et du reboisement à travers l’analyse des progrès et des défis persistants dans la restauration des forêts.
L’urgence climatique, rôle des forêts et impact sur les vies humaines, à travers des échanges sur le rôle crucial des forêts dans la régulation climatique et la protection de la biodiversité.
Les solutions scientifiques innovantes pour l’afforestation et le reboisement, à travers des échanges sur les avancées technologiques et scientifiques nécessaires à la mise en place des plantations forestières et agroforestières.
Elle a ensuite exploré les mécanismes de financement durable et des partenariats public-privé, impliquant les subventions des États et des bailleurs de fonds, les investissements privés et les financements climatiques y compris les opportunités du marché carbone.
Puis elle a initié la stratégie mondiale de l’afforestation et du reboisement, à travers la définition d’une vision, des objectifs, des axes stratégiques et des indicateurs de suivi de cette initiative.
A la fin les résolutions et recommandations ci-après ont été adoptées à savoir :
Au niveau des engagements, la CIAR 1 s’est engagées à soutenir :
Audrey Galiba, Presse présidentielle
Le volume des réserves de change de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) représente une couverture extérieure de la monnaie de 78,4%, soit 4,79 en mois d’importations de biens et services, contre 4,82 en mois courant 2023. La sous-région qui devrait poursuivre ses réformes économiques entend maintenir les efforts de rapatriement des recettes d’exportation et de stabilisation du système bancaire.
La mise en œuvre de la règlementation des changes de la Banque centrale figure parmi les nombreux sujets évoqués, le 24 juin, par le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, au cours de sa conférence de presse. Il a fait le point sur les conclusions de la deuxième session ordinaire de l’année du Comité de politique monétaire de la BEAC tenue le même jour.
Yvon Sana Bangui a souligné le rôle joué par la BEAC dans la gestion des réserves de change des États membres, après les discussions avec certains industriels de la sous-région. « La Banque centrale règle souvent les factures d’exportation en dollars, ce qui affecte nos avoirs en devises et nous expose à un risque. Il fallait interpeller les responsables industriels sur la nécessité d’augmenter la production nationale afin de satisfaire en priorité les besoins nationaux et de la sous-région. Cette démarche est cruciale pour préserver les réserves de change des États à la BEAC », a-t-il estimé.
La stabilisation des réserves de change des États (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) demeure l’une des priorités affichées de la Banque centrale. Lors de ses premières sorties officielles, en mars dernier, le gouverneur de la BEAC avait indiqué son intention de renforcer la mise en œuvre de la règlementation des changes en vigueur depuis janvier 2019 au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). La mesure a permis jusqu’ici à la zone Cémac de relever ses réserves, d’équilibrer sa balance commerciale et d’éviter la dévaluation de la monnaie.
Il faut savoir que cette règlementation des changes de la BEAC fixe à cinq millions FCFA le plafond de l’allocation des devises avec la possibilité d’aller au-delà si la demande est justifiée. Elle prévoit une rétrocession de 70% des devises de toutes les opérations, alors que l’ancienne règlementation de l’an 2000 faisait des rétrocessions de 100% des devises encaissées à l’occasion des opérations d’exportation. Dès les premiers mois de 2019, les rétrocessions de devises ont atteint 1376,1 milliards FCFA pour les cinq premiers mois de l’année, contre 605,2 milliards FCFA sur la même période de l’année précédente, soit une hausse de 127%.
Outre la stabilisation des réserves en devises, le gouverneur de la BEAC a évoqué le sujet de l’inflation persistante (3,9%) au sein de la sous-région qui reste supérieure à la norme communautaire, alors que la croissance économique se situerait à 3,3% cette année, contre 2,3% en 2023. « Le Comité de politique monétaire de la BEAC a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt des appels d’offres (5%) ; celui de facilité de prêt marginal à 6,75% et de facilité de dépôt à 0,00% ; ainsi que les coefficients des réserves obligatoires à 7% sur les exigibilités à vue et 4,5% sur les exigibilités à terme », a détaillé Yvon Sana Bangui.
Fiacre Kombo, Les dépêches de Brazzaville
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
Fermeture (closing) :16H00
Téléphone :+33 1 45 00 60 57
Email: contact@ambacongofr.org
66 Quai de Boisguilbert 76000 Rouen
Téléphone :+33 7 67 02 63 30
Email :congoconsul.rouen@gmail.com