Les habitants du chef-lieu du département de la Likouala et ses environs vont désormais accéder à l’électricité grâce à la mise en service par le président de la République le 22 mai 2023, du premier module de la centrale thermique d’Impfondo. Celle-ci, d’une puissance de 3,4 mégawatts fait partie du premier lot du projet d’érection de la centrale hybride d’Impfondo dont la première pierre avait été posée, le 2 mars 2021, par Denis Sassou-N’guesso, pour un montant global de 18 494 589 921 FCFA. L’objectif étant de produire et de fournir l’électricité pérenne sur la base de l’énergie renouvelable de type solaire ; assurer la production en secours et d’appoint par une centrale thermique ; réaliser le réseau d’évacuation d’énergie ; augmenter le taux d’accès à l’électricité par la densification du réseau de distribution ; renforcer le réseau basse tension.
La partie thermique du projet, érigée sur un terrain d’un hectare, abrite, entre autres, un bâtiment central équipé ; deux groupes électrogènes de 2 MVA chacun ; deux cuves journalières de 4 500 litres chacune ; un système d’air de démarrage. Le tout pour fournir, dans un premier temps, l’électricité quatre heures par jour. Le réseau n’étant pas encore en mesure de recevoir la capacité de l’électricité produite, le gouvernement entend passer de quatre heures de fourniture à douze heures par jour dans un proche avenir.
Chiffré à 2 902 295 158 FCFA, la centrale thermique a été réalisé à 100% par l’entreprise Procob, tout comme la construction des lignes d’évacuation et d'extension du réseau de distribution 20/0.4kV pour un montant de 1 571 676 917 FCFA.
Déclinant le schéma d’électrification de la Likouala, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a souligné que la mise en service du premier maillon de l’électrification de ce département, matérialisée par cette centrale thermique, sera bientôt complétée par une centrale solaire photovoltaïque.
Il a annoncé que son ministère travaille déjà à développer l’hydroélectricité, à partir des sites potentiels identifiés dans le département de la Likouala pour alimenter certaines de ses localités. A titre d’exemple, il a cité le site à développer sur la rivière Ibenga qui produira 18 MW pour desservir les localités du Nord de la Likouala et celui à développer sur la rivière Motaba qui produira 24 MW pour électrifier les localités du Sud de ce département.
Le Président de la République Denis Sassou-N’Guesso a procédé samedi 20 mai 2023, au village Mbinjo, à quelques encablures de Mokeko, dans le département de la Sangha au lancement des travaux de construction du pont sur la rivière Sangha et de bitumage du Corridor 13, tronçon Ouesso-Pokola.
Financés entièrement par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) à hauteur de 99 700 000 000 FCFA, les travaux de la première phase du projet d’aménagement et de bitumage du corridor 13, Ouesso-Bangui-N’Djamena, sont confiés à la société China road and bridge corporation (CRBC) pour une durée de trois ans. Ils prévoient, entre autres, le bitumage de la section Ouesso-Pokola sur 47 kilomètres ; la construction de trois ponts majeurs dotés d'une structure mixte constituée des poutres métalliques surmontées d'une dalle de hourdis en béton armé.
Il est également prévu la construction d'un poste de pesage des essieux ; de 8,5 km de voiries urbaines avec éclairage à Pokola. Selon le délégué général aux Grands travaux, Oscar Otoka, il y aura aussi la dalle en béton armé du tablier, portée par deux poutres métalliques de 3,6 m de hauteur, avec une épaisseur de 25 cm. « Cette route d'intérêt sous régional qui vient concrétiser l'ambitieux programme d'investissements que le gouvernement, fort des objectifs, enjeux et défis d'opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine, entend mettre en œuvre pour développer et moderniser tous azimuts le réseau routier national en vue d'améliorer la connectivité nationale et régionale », a rappelé le délégué général. Le projet devrait permettre non seulement de désenclaver le département de la Likouala, mais aussi de favoriser une hausse des échanges commerciaux entre ces pays, grâce en particulier aux ports de Brazzaville et de Kinshasa.
Prenant la parole pour le compte de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC), l'institution de financement du développement de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), dont les Etats membres sont : le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, Jean Paterne Megné Ekoga son vice-président a déclaré ce qui suit :
"Le projet qui nous réunit en ce lieu est un projet intégrateur, qui permettra à la République centrafricaine et à la République du Tchad d’avoir une alternative d’accès à la mer par voie ferrée, voie routière et voie fluviale. Ce faisant, la vocation circulaire du Congo comme pays de transit et de transport multimodal s’en trouvera renforcée.’’
Le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya, pour sa part, a estimé que la construction d’une route et d’un grand pont aux standards internationaux pour enjamber la redoutable rivière Sangha et relier ce département à son voisin la Likouala permettra, à terme, de connecter non seulement le Congo à la Centrafrique, mais aussi de participer à la connexion du Nord au Sud de l’Afrique par le centre. « Cette route vient compléter la chaîne des infrastructures de transports terrestres de nature à restituer au Congo sa vocation d’un pays de transit, offrant une plaque tournante d’échanges intra et extra pays, à partir du port autonome de Pointe-Noire », a précisé le ministre d’Etat.
D’après lui, le rapport 2018 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale sur l’étude économique du projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena ainsi que de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents, les rivières Oubangui et Sangha, révèle qu’à la mise en service de la route, la valeur annuelle des estimations d’exportations des pays membres sera globalement plus élevée. Elle passera de 274 milliards 191 millions FCFA à 2 125 milliards 158 millions FCFA. Pour le Congo, on notera, a-t-il annoncé, une augmentation substantielle de 11%, soit de 20 milliards 688 millions FCFA à 694 milliards 218 millions FCFA.
Arsène N. Mfourga, Presse présidentielle.
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 12 mai, à Oyo, dans le département de la Cuvette, un message écrit de son homologue d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa. Ce message lui a été transmis par l’envoyé spécial du chef de l’Etat sud-africain, Bejani Chauke.
« Nous sommes venus consulter l’un des chefs d’Etat les plus expérimentés sur le continent. On a évoqué un certain nombre de sujets parmi lesquels l’Union africaine, le Soudan, l’Ukraine et d’autres questions qui affectent la société. Nous avons réfléchi sur comment trouver des solutions à tous ces problèmes », a indiqué Bejani Chauke.
Il a salué l’initiative en cours au Soudan en vue de régler la situation qui y prévaut de manière pacifique. « En tant qu’Afrique du Sud, nous agissons plutôt en arrière-plan et nous soutenons toute initiative de paix », a renchéri l’émissaire du président sud-africain.
S’agissant de la coopération entre le Congo et son pays, Bejani Chauke a estimé que le renforcement des relations bilatérales passerait par la signature de nouveaux accords et le respect des engagements.
(ADIAC)
Le Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe, Patrice Emery Trovoada, a indiqué, le 12 mai, que son pays et le Congo entendent resserrer leurs liens de coopération. L’homme d’Etat saotoméen s’est exprimé ainsi à Oyo, dans le septentrion de la République du Congo, à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.
« Il était temps que je vienne le rencontrer et dans la pure tradition africaine de venir voir les anciens, de m’asseoir et d’acquérir son expérience, ses conseils et aussi construire un agenda qui a un lien avec les relations bilatérales », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Les relations politiques sont excellentes, la confiance existe, la volonté politique également mais souvent à d’autres niveaux, les choses ne se passent pas de la manière souhaitée. Nous avons abordé quelques questions bilatérales. Je pense que d’ici à quelques mois, on pourra rentrer dans le concret ».
Les relations politiques sont excellentes, la confiance existe et la volonté politique aussi, mais souvent à d'autres niveaux d'exécution, les choses ne se passent pas de la façon souhaitée. Nous avons abordé ces questions au niveau bilatéral, mais je pense que d'ici quelques mois, probablement avec la réalisation d'une commission mixte, on pourrait rentrer un peu plus dans le concret. Un travail est en train de se faire pour qu'on trouve des solutions à notre niveau. Nous sommes dans une sous-région très riche, convoitée par beaucoup de puissances en dehors du continent.
La République du Congo et Sao Tomé-et-Principe ont noué des accords dans plusieurs domaines parmi lesquels ceux de la pêche, de l’agriculture et de la culture. Les deux pays sont membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et de la Commission du golfe de Guinée.
Pascal Raoul Oba (Presse présidentielle=.
Denis Sassou N’guesso, président de la République du Congo, a eu un tête-à-tête avec son homologue Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce dimanche 14 mai 2023 à Oyo, dans le département de la Cuvette au nord Congo. La rencontre des deux chefs d’Etat s'inscrit dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales d'amitié et de coopération entre leur pays.
Plusieurs sujets ont été au menu de cet entretien dont les questions humanitaires des Congolais qui se sont réfugiés en République du Congo fuyant les conflits de Kwamouth en RDC.
Le mois dernier, Félix Tshisekedi avait dépêché une délégation constituée du ministre des actions humanitaires et affaires sociales, Modeste Mutinga, et du vice-ministre des affaires étrangères, Crispin Mbadu, pour s’enquérir de la situation de précarité dans laquelle vivent les Congolais en provenance de Kwamouth, au Maï-Ndombé, fuyant les conflits communautaires Téké et Yaka et qui se réfugient dans certains territoires de la République du Congo.
Au niveau régional, les deux dirigeants ont évoqué l’évolution de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC et ont abordé des questions liées à la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), particulièrement le cas tchadien dont Félix Tshisekedi est le facilitateur désigné par la région.
Il faut noter que la régularité des rencontres entre les deux Chefs d'Etat démontrent les bonnes relations d'amitié et de fraternité entre le Congo et la RDC.
Cette rencontre est une occasion pour les deux présidents de trouver des solutions aux problèmes qui minent la sous-région, notamment la situation à l'Est de la RDC, le problème des élections présidentielles de décembre prochain et peut-être des sujets d'intérêt commun aux deux peuples.
Signalons que le dernier voyage de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi au Congo remonte au 5 janvier 2023 à Oyo.
Evelyne Tchitchelle séjourne en France où elle a répondu, après le Havre, à l’invitation de Brice Arsène Mankou, président de l’Institut de formation aux métiers de la ville (IFMV), à l’occasion d’une rencontre citoyenne à Saint-Étienne-du-Rouvray, en Normandie près de Rouen. Avec cette rencontre citoyenne loin de Paris, c’est un nouvel état d’approche qui s’établit entre les élus congolais et leurs compatriotes résidant en France.
La présidente du bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, maire de la ville océane du Congo, après un entretien la veille avec son homologue Édouard Philippe, au Havre, s’est rendue le 6 mai à Saint-Étienne-du-Rouvray. Elle y a été chaleureusement accueillie par le maire de la ville hôte, Joachim Moyse, Hubert Wulfranc, député de la troisième circonscription de la Seine-Maritime, président du Groupe d’amitié France Congo, et Emmanuel Brouiller, consul honoraire du Congo en Normandie.
Sur place, dans la salle de l’Espace Célestin-Freinet, le maire a présenté tout ce qui est mis en œuvre pour le rapprochement de Pointe-Noire, ville centenaire, dans le cadre de la coopération décentralisée en appui de sa politique axée sur l’habitat, l’aménagement du territoire, le développement économique, la participation citoyenne, la coopération, la gouvernance et la communication. En résumé, une présentation intitulée pour la circonstance "Pointe-Noire, capitale économique du Congo – Construisons-la ensemble".
Devant une assistance constituée de Congolais de France et des amis du Congo, le trentième maire de Pointe-Noire, première femme à diriger une municipalité de près d'1,3 million d’habitants au Congo, a posé les jalons d’échanges susceptibles d’établir une relation féconde en vue de sceller non seulement le destin d’urbanisme durable des deux villes respectives et de leurs populations, mais également pour une relation d’affaires entre opérateurs de Pointe-Noire et de Saint-Étienne-du-Rouvray.
À l’image de sa méthode de gouvernance locale en application du Projet développement urbain et restructuration des quartiers précaires, à savoir l’implication des citoyens etPhoto de famille autour d’Évelyne Tchitchelle lors de la rencontre citoyenne à Saint-Etienne du Rouvray le samedi 6 mai 2023 acteurs de sa ville, le maire s’est prêté à la séance de questions-réponses avec l’assistance.
Évelyne Tchitchelle, en dehors des questions régaliennes, a répondu sans aucun détour à toutes celles concernant son périmètre. Elle a exprimé son réel intérêt de voir les Congolais de l’étranger jouer le rôle de partenaires stratégiques quant au développement économique de Pointe-Noire, rappelant au passage, en tant qu’ancienne secrétaire générale de la Chambre de commerce de Pointe-Noire, que les dispositifs existent pour faciliter les différentes initiatives de la diaspora en vue des investissements au Congo.
À propos de sa séance de travail avec Edouard Philippe, il s’agissait, pour l’essentiel de la rencontre, de redynamiser la coopération entre la ville du Havre et celle de Pointe-Noire qui existe depuis 1984.
Joachim Moyse s’est montré réceptif et désireux de continuer à échanger à propos de cette diplomatie par les villes en mettant les sciences au service de l’humain, de la culture, du sport.
La suite de cette rencontre a consisté à se retrouver, le 7 juillet, avec la diaspora congolaise. En partenariat avec IFMV et la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, cette rencontre a permis de faire connaissance, de se parler et ressortir ensemble des stratégies, des pistes d’action prioritaires face aux grands défis de la communauté congolaise en France. La délégation congolaise a terminé sa journée de travail en allant rendre hommage au père Jacques Hamel à l'église de Saint-Etienne du Rouvray, lieu où il avait été assassiné le 26 juillet 2016. Un symbole fort et solidaire pour dire non à la haine sous n’importe quelle forme que ce soit.
Marie Alfred Ngoma (ADIAC)
L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau s’emploie afin d’améliorer les conditions de demandeurs de visas, en confiant la branche de dépôts de dossiers à un prestataire privé, dans le dessein de résorber le problème de file d’attente devant l’ambassade.
Au cours d’une conférence prélude aux activités « Du mois de l’Europe » et des 60 ans du partenariat entre le Congo et l’Union Européenne le 5 mai dernier à Brazzaville, le diplomate français a fait savoir que l’ambassade de France au Congo a un vrai problème de capacité d’accueil des demandeurs de visas. Il a promis changer le système ; au mois d’octobre la constitution des dossiers ne se feront plus à l’ambassade de France, mais auprès d’un prestataire privé dont l’identité n’a pas été révélée. Aux dires de François Barateau, son apport va assurément améliorer les aspects liés au fil d’attente des personnes à l’aire libre pendant des heures. L’ambassade et le consulat ne devront plus que s’occuper de l’analyse et du traitement des dossiers.
Sur la sécurité des demandeurs de visas qui sont exposés à l’aire libre, à proximité et sous des branches mortes des arbres, l’ambassadeur de France a révélé qu’il avait adressé des courriers au maire de Brazzaville et que dans un proche avenir il aura à coup sûr une suite favorable. L’ambassadeur de France au Congo a rassuré de l’implication de la représentation de son pays, afin de rendre le service un peu plus fluide et efficace.
« Notre service de visas est sous dimensionné, et un peu ensevelis par des mauvais dossiers, notamment des jeunes qui déposent des dossiers pour aller poursuivre des études en France, ne remplissant pas les conditions. Mais n’empêche que ces dossiers causent du tort aux bons dossiers qui sont un peu noyés dans la masse de ceux ne répondant pas aux critères de l’ordre de 40 % », a expliqué François Barateau.
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
Fermeture (closing) :16H00
Téléphone :+33 1 45 00 60 57
Email: contact@ambacongofr.org
66 Quai de Boisguilbert 76000 Rouen
Téléphone :+33 7 67 02 63 30
Email :congoconsul.rouen@gmail.com