- Foire de Paris 2023, Stand de la délégation congolaise
Depuis le 28 avril dernier, et ce, jusqu’au 8 mai, des artisans congolais exposent les produits made in Congo, allant des œuvres de l’Ecole de peinture de Poto-Poto, l’agro-alimentaire, vannerie, du textile jusqu’au cosmétique, afin de "hisser haut le drapeau" du Congo Brazzaville à la 119e édition de la Foire de Paris, au Parc des expositions de la Porte de Versailles.
Partie de Brazzaville en ayant reçu les conseils et encouragements de la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, la délégation congolaise et les représentants de la société "Au Cœur de l’Afrique" invités par la direction de la Foire se sont installés respectivement au Pavillon 2 Stand B067 – Agence Nationale de l’Artisanat du Congo et au Pavillon 4 – Stand D083 – Au Cœur de l’Afrique.
L’impulsion de cette participation à la Foire de Paris est donnée par Séraphine Ekoa, directrice de la boutique Made In Africashops. Dès le démarrage de la Foire, elle a confié être venue pour montrer le savoir-faire congolais. « Nous sommes là pour vendre notre culture, prendre des contacts utiles et aussi apprendre pour continuer à faire mieux ».
Foire de Paris 2023, Stand Au Coeur de l'Afrique
Dans cette lancée, les visiteurs découvriront les créations de Monique Alfred Ondzé Abouem qui valorise la vannerie, les objets de la décoration, de la sculpture et du recyclage. En parallèle, l’auteure de "Une vie de brimades en terre promise " promeut également son nouveau roman "Ah, mon temps ! / Le tourment".
Également présent à la Foire, Pascal Ngalibo, manager principal du « Village raphia Panga ». Il est venu pour faire la promotion du raphia avec une gamme comprenant, entre autres, habits cousus avec le motif raphia, chapeaux, sacs, chaussures, ainsi que les pagnes raphias, y compris des pans de tissus de raphia non tissé.
L’Ecole de peinture de Poto-Poto est représentée par le peintre Sylvestre Mangouandza. Foire de Paris 2023, Stand Au coeur de l'Afrique
Marie Alfred Ngoma (Les Dépêches de Brazzaville)
Légendes et crédits photo :
- Foire de Paris 2023, Stand de la délégation congolaise/ Marie Alfred Ngoma
- Foire de Paris 2023, Stand Au Coeur de l'Afrique/ Marie Alfred Ngoma
A l’invitation de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et de Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Économie et des Finances de la République du Congo, les ministres de l’Economie et des Finances, les présidents des institutions et les gouverneurs des banques centrales de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de la France se sont réunis à Bercy mardi 25 avril.
Ce dialogue économique et financier de haut niveau, qui n’avait pu être tenu ces dernières années du fait de la pandémie, s’est inscrit dans le prolongement des Assemblées de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale tenues en avril à Washington.
Dans un contexte de multiplication des chocs économiques – pandémie de la Covid-19, guerre en Ukraine, crise inflationniste et resserrement des conditions financières internationales - auxquels l’économie mondiale a dû faire face au cours des derniers mois et qui ont particulièrement affecté les économies africaines dont celles des pays de la CEMAC, les ministres ont échangé notamment sur les facteurs clefs de résilience des économies de la zone, ainsi que les moyens de renforcer leur convergence et leur diversification.
Alors que la France entretient d’étroits liens économiques, financiers et monétaires avec les Etats de la CEMAC, les modalités de ces coopérations ont été également évoquées, dans le prolongement des déplacements récents du Président de la République française au Cameroun en 2022, au Gabon et au Congo en 2023.
La réunion ministérielle a été également l’occasion de partager les réflexions sur la contribution des initiatives multilatérales mises en place depuis le Sommet sur le Financement des économies africaines organisé à Paris mai 2021, telles que la mobilisation des DTS et la négociation de la dette dans le Cadre Commun pour répondre aux besoins de financement des économies de la CEMAC, et plus largement des pays africains.
Enfin, ces échanges ont été d’autant plus précieux qu’ils s’inscriront dans la préparation du prochain Sommet sur un nouveau Pacte financier mondial, qui sera organisé par la France les 22 et 23 juin 2023. Celui-ci aura vocation à faire avancer la réflexion sur les principales pistes de réforme du système financier international, au service du développement et du climat, enjeux qui concernent tout particulièrement les Etats de la CEMAC.
Le 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) a démarré ce lundi 24 avril 2023 en République du Congo. 33 coordonnateurs départementaux, 284 superviseurs, 1.400 contrôleurs et 6.700 agents recenseurs seront déployés sur le terrain pour cette opération qui en plus mobilise d’importants moyens matériel et financier.
Pour ce qui est des moyens techniques, le gouvernement a mis à disposition des agents de recensement environ 9.000 tablettes numériques, 239 GPS et des serveurs.
Le résultat du RGPH-5 devra aboutir, selon la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas sur une cartographie géo-référencée des localités et des infrastructures de base pour les projets socio-économiques. Elle a, en outre précisé, que les données qui seraient recueillies contribueraient à la mise à jour des connaissances sur la composition, la répartition et les besoins de la population ainsi qu’au suivi de l’agenda 2030 des Nations unies relatif aux Objectifs de développement durable et celui 2063 de l’Union africaine.
« Ces données serviront aussi au suivi de la mise en œuvre des plans stratégiques de développement, à l’instar du Plan national de développement 2022-2026 », a-t-elle souligné.
Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas a par ailleurs fait savoir que les résultats officiels de cette opération pourraient être disponibles avant la fin de l’année.
« La phase de dénombrement, l’équipe de coordination de l’Institut national de la statistique va procéder à la cartographie post-censitaire et à l’analyse des données. Le RGPG 5 constitue un challenge pour le gouvernement après les quatre premiers recensements de 1974, 1984, 1996 et 2007 », a-t-elle fait savoir.
Cette enquête démographique est soutenue par la Banque mondiale et le Fonds des Nations unies pour la population. Rappelons que la dernière opération de 2007 avait estimé la population congolaise à 3.697.490 habitants.
Le chef de l’État a rempli sa fiche de recensement
C'est à Pointe-Noire où il est en séjour de travail depuis le 24 avril que le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, a reçu une équipe des agents recenseurs. Le président de la République a rempli sa fiche de recensement en compagnie de son épouse, Antoinette Sassou N’Guesso, accomplissant ainsi son devoir de citoyen.
Pour la ministre du Plan, de la Statistique et de l'Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas, présente sur les lieux, l'acte posé par le chef de l’État dans la deuxième ville du Congo a beau avoir un caractère exceptionnel du fait qu'il réside à Brazzaville, capitale politique et administrative, témoigne bien de l'intérêt qu'il accorde à ce processus déterminant pour la mobilisation des données de gestion fiable des ressources économiques, sociales, culturelles et politiques du pays.
Lancé officiellement ce 25 avril, le cinquième recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) se poursuivra jusqu'au 24 mai.
Le Président de la République est arrivé à Pointe noire ce lundi 24 Avril 2023 venant d'Oyo. Le séjour de travail de Denis Sassou-N’Guesso se concentre sur l'agenda économique, marqué par deux activités directement liées au secteur pétrolier, principale source de financement de l'économie congolaise.
En effet, Denis Sassou-N’Guesso, en collaboration avec le groupe ENI, va procéder à la pose de la première pierre de l'usine de prétraitement de gaz du projet Congo GNL (gaz naturel liquéfié), l'un des plus grands projets touchant le pétrole au Congo.
Le coup d’envoi des travaux de construction de cette usine s’inscrit dans la mise en œuvre du projet Congo gaz naturel liquéfié (GNL). Ce pas décisif vers la transition énergétique au Congo est un nouveau projet de développement incarné par la société pétrolière d’ENI qui exploitera les réserves de gaz du Congo.
Congo GNL envisage d’être le premier projet exportateur de gaz naturel liquéfié du Congo et devrait ainsi fournir des ressources gazières supplémentaires au marché mondial, autant qu’il devra contribuer à répondre aux besoins énergétiques domestiques dans cette transition énergétique.
Le projet Congo GNL utilisera les ressources gazières du permis Marine XII et les installations de production existantes. Après cette première unité, la réalisation d’une seconde est prévue à l’horizon 2025, avec des volumes d’exportation de gaz naturel liquéfié encore plus importants. Ce qui permettra au Congo de réaliser l’objectif de zéro torchage de gaz de routine.
La seconde activité que le président Denis Sassou-N’Guesso entreprendra le jour suivant est le lancement des travaux de construction de l'immeuble de la SNPC (Société nationale des pétroles du Congo), qui s'inscrit dans le cadre des festivités organisées pour célébrer le 25ème anniversaire de la création de cette société congolaise chargée de la gestion du pétrole et de ses dérivés.
Denis Sassou-N'Guesso coupant le ruban symbolique aidé par son homologue de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo
Le Congo s'est doté d'une infrastructure, consacrée à la recherche scientifique pour diversifier la production de sources d'énergies renouvelables, en faveur de la protection de l'environnement. L’ouvrage a été inauguré le 23 avril 2023 par Denis Sassou-N’Guesso, président de la République qui a fait de la recherche scientifique et l'innovation technologique, des piliers de développement, selon son programme de société. Il avait à ses coté le président de la Guinée Bissau, Umaro Cissoko Embalo.
Situé à Oyo, le centre d'excellence d'Oyo pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique est le fruit du partenariat entre le Congo, la société Eni et l'ONUDI.
Avec fierté et honneur, le maire de la ville d'Oyo, Gaston Yoka a salué cette réalisation qui intègre la volonté constante et l'aboutissement de la vision du Chef de l'Etat, d'amener son pays vers un développement concret, dans le respect de l'environnement.
Claudio Descalzi, Pdg du groupe Eni, dans son allocution, n'a pas caché sa satisfaction quant aux actions menées dans plusieurs domaines par son groupe, au bénéfice de l'émergence du Congo.
En 2016, le groupe dont il est le patron a signé un important protocole d'accords, qui a renforcé l'alliance déjà solide entre Eni et la République du Congo et a permis le pays de mettre au centre de la recherche sur les énergies renouvelables.
Eni, partenaire sûr du développement du Congo, qui a œuvré déjà dans les domaines de la santé ou encore de l'agriculture, a décidé ainsi d'élargir son action salutaire dans les énergies renouvelables. Et la mise en service de ce centre en sera un moyen concret.
D'après l'industriel italien, l'Afrique est bien disposée pour la production de sources d'énergies renouvelables, compte tenu de ses potentialités importantes en sources d'énergies solaires et éoliennes. Le but est de favoriser la transition de l'énergie traditionnelle en énergies durables.
La société Eni compte, dans cette optique, apporter un soutien concret aux défis auxquels le Congo devra faire face.
Le centre d'excellence d'Oyo est constitué de deux parties à savoir, le centre de recherches, répondant aux normes les plus élevées, puis les logements des chercheurs.
Claudio Descalzi a précisé que l'ONUDI apportera, pour les cinq premières années, un soutien nécessaire pour le fonctionnement de ce centre.
Denis Sassou-N'Guesso procédant au dévoilement de la plaque inaugurale en présence du président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo
Le représentant au Congo, de l’organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Raymond Tavares, quant à lui, s'est réjoui de l'érection de l'édifice, en espérant qu'il deviendra une référence internationale, afin d'accueillir des chercheurs de tous horizons, de par l'importance du travail qui y sera effectué.
L'ONUDI, il faut le signaler, a pour vocation de soutenir les pays membres dans le développement industriel.
Edith Delphine Emmanuel, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation technologique, pour sa part, a rappelé au Chef de l'Etat son engagement, celui de promouvoir la recherche scientifique dans son programme "Ensemble poursuivons la marche".
"L'énergie, a-t-elle déclaré, constitue le moteur du développement et du progrès. Le centre d'excellence d'Oyo s'inscrit dans la quête incessante de l'humanité".
La ministre a donné quelques détails de la fiche technique de l'ouvrage, qui s'étend sur une superficie de 10.000m2. Il comporte en son sein, entre autres, des bureaux, des salles de conférences, des laboratoires ou encore des entrepôts.
Notons qu'à la faveur de la réalisation de cet ouvrage, présenté officiellement en ce jour, un panel de cinq personnes ont été décorées par le Président de la République.
Audrey Fleur Galiba, Presse présidentielle
Le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) a tenu le 18 avril 2023 à Paris l’édition 2023 du « Forum Afrique » autour du thème « Business avec l’Afrique : l’heure du New Deal ». Il a réuni principalement les entrepreneurs français désireux de retrouver en Afrique, une nouvelle donne dans les affaires et faire avancer le continent dans le commerce maritime, l'agriculture, le tourisme. L'initiative suit les recommandations de la tournée sous régionale du président français Emmanuel Macron en Afrique centrale début mars dernier.
La République du Congo a été représentée à ce grand rendez-vous par le ministre de l'Equipement, de l'aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya.
L’édition 2023 a permis d’échanger de manière concrète et approfondie sur de nombreux secteurs d’activités et de mettre en lumière les réussites économiques qui contribuent au développement de l’Afrique ». Le ministre Jean Jacques Bouya a pu ainsi accrocher les entrepreneurs français en présentant le nouveau cadre entrepreneurial congolais avec la loi Partenariat public - privé et l'ensemble infrastructurel rénové et construit au pays depuis une vingtaine d'années.
Les entreprises françaises qui s'implantent en Afrique entendent développer la relation entre le port et l'hinterland. Avec à la clé, plusieurs sous-traitances : stockage, logistique, transport, distribution. Ces filières essentielles pour une activité portuaire effective, ne sont pas assez exploitées au Congo. Néanmoins, grâce à l'appropriation de sa politique des grands travaux, la République du Congo améliore ses infrastructures portuaires depuis une dizaine d'années. L'agrandissement du port autonome de Brazzaville et l'extension - rénovation du port de Pointe-Noire. Ce dernier cas force l'attrait avec le centre d'affaires du bâtiment du Port autonome de Pointe-Noire livré fin 2020.
Le continent africain accuse en effet des retards du développement. Malgré les accélérations d'une économie globalisée, l'Afrique peine à favoriser sa croissance et mettre sur pieds des fleurons industriels de base. Pour les investisseurs français, l'objectif n'est pas seulement de renforcer leur présence en Afrique. Les grands acteurs de l'économie mondiale souhaitent accompagner le continent dont les secteurs économiques ne convergent vers une croissance significative à adapter leurs stratégies à l'aune de la nouvelle ère du partenariat proposé par le président français Emmanuel Macron entre la France et l'Afrique.
Ce rendez-vous annuel qui attire de plus en plus de délégations africaines et d’entreprises actives sur le continent est devenu incontournable dans l’agenda des investisseurs en Afrique francophone, bassin et poumon de l’avenir de la Francophonie dans le monde.
« L’édition 2023 a été un programme riche en plénières et ateliers sur des sujets-clés tels que la transition énergétique, la logistique, les infrastructures, l’agriculture mais aussi sur des sujets d’avenir comme la blockchain et la gestion des talents.
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
Fermeture (closing) :16H00
Téléphone :+33 1 45 00 60 57
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66 Quai de Boisguilbert 76000 Rouen
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